c'est Nelly qui raconte "C’est sous un ciel bleu et une chaleur « presque de saison » que Martine a démarré sa rando aves ses 17 participants : Direction La Plage Des 2 Rives, où Gégé la Bronzette et ses frites accueillent les visiteurs. Au bord de l’eau, canards, cygnes et autres palmipèdes ne semblent pas gênés par toutes ces installations qui empiètent sur leur territoire. Un bateau navette attend ses passagers pour les emmener sur l’autre rive où des activités plus culturelles sont proposés aux visiteurs. Nous continuons notre chemin vers Tomblaine, passons sous le pont de la Concorde, traversons le vieux pont de Tomblaine pour arriver au kiosque au bord de l’eau, admirons une sculpture réalisée par l’artiste avec un arbre mort, longeons ensuite un bras de la Meurthe où jadis un moulin alimentait l’activité des usines de tissage de cet endroit, aujourd’hui, une centrale électrique le remplace. Nous entrons enfin dans le site naturel et protégé des iles Foulon et de l’Encensoir. C’est un havre de paix où l’on peut observer des espèces rares d’oiseaux tout au long d’un joli sentier bien ombragé. Au bout de ce chemin un barrage et c’est le retour par un sentier parallèle. Dès le départ, ronces au sol, orties, chardons aussi hauts que nous, encombrent le sentier. Faute de machette ou de sécateur, c’est à coup les bâtons (de randonnée) que l’on s’est frayé un passage. Martine nous fait-elle passer les tests pour participer à Kolanta ? Que nenni, elle connaissait bien le parcours mais ce sont les pluies diluviennes des semaines passées qui ont rendu la nature si exubérante. Se débattant entre les moustiques et les herbes qui piquent, la colonne avançait « péniblement » mais avançait, jusqu’au moment ou cinq d’entre nous ont préféré abandonné et ont fait l’escalade d’un rocher pour regagner le pont au dessus de nous. C’est à 12 que nous avons continué et retrouvé un sentier plus carrossable. C’est par l’autre rive de la Meurthe que nous avons pris la direction du retour. Et si on revenait en bateau propose Martine ? sitôt dit, sitôt fait, nous nous dirigeons vers l’embarcadère, la navette arrive, gilets de sauvetage enfilés, les 10 passagers embarquent, et c’est sur une eau calme, dans un bateau électrique silencieux qui contourne des ilots de verdure que nous regagnons l’autre rive où nous attendaient nos « papparazzi » qui ne voulaient pas rater le cliché de notre arrivée.
Merci Martine pour ta belle rando que nous n’oublierons pas. "
une rando pas comme les autres et On a recupéré des migrants
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