Martine nous avait conviés ce dimanche à Grand, non pas pour percer le mystère de cette cité gallo romaine, mais pour nous faire connaître l’intérêt des archéologues lorsqu’ils ont découvert au 18ème siècle le gigantisme de certains monuments et pourquoi une cité de cette importance avait été implantée sur un plateau calcaire où ne coule aucune rivière mais où surgit l’eau, ce qui a nécessité la construction de dizaines de kilomètres de canalisation. Avant de découvrir cette « Ville Mystérieuse », les 23 participants avaient besoin de se dégourdir les jambes. Le départ est donné, un petit arrêt à la chapelle du cimetière du 15me siècle qui abrite un tableau représentant le martyre de Sainte Libaire qui aurait refusé d’adorer les dieux romains, un peu plus loin le lavoir des Roises où coule toujours une eau limpide. Nous gagnons la campagne, des champs de blé prêts à moissonner, les tournesols à perte de vue ne daignent même pas tourner la tête pour nous saluer, sans doute préfèrent ils le soleil ? Puis c’est une longue traversé des bois, il y fait bon la fraicheur est là et permet de garder un rythme soutenu. Vers midi, nous sortons du bois, le restaurant de la Couronne nous attend avec un délicieux repas qui s’est terminé avec l’omelette norvégienne flambée avec art par le patron.
devenu carrière, l’ingénieur Jollois effectue les premières fouilles entre 1820 et 1822 il est classé monument historique dès 1846. C’est en 1960 que les archéologues s’intéresseront à nouveau à ce monument. Progressivement dégagé il est ouvert au public et des spectacles y sont donnés.
On apprend aussi que toutes les maisons de Grand sont
construites avec des pierres antiques.
Le mystère n’a pas été percé, et l’on se posera longtemps
la question, « mais d’où venaient tous ces gens pour assister aux
spectacles de l’amphithéâtre » ?
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