L’hiver est fini, et le printemps n’a pas raté sa rentrée ! Il est bien là, la température, le soleil, la
nature qui s’éveille et commence à prendre des couleurs, de quoi inciter les
randonneurs à répondre présents à l’invitation
d’Edith et Jean Marie. Ils étaient 25 au parking du château de Brabois à
prendre le départ. Après avoir traversé une petite zone urbaine, la rando s’est
poursuivie à travers bois, grandes
allées bordées de grands cornouillers et ses fleurs jaunes, petits sentiers où les
petites corolles bleues, blanches des pervenches et des anémones se pointent parmi
les feuilles et les brindilles, buissons dont les bourgeons sont prêts à
éclater, certains arborent déjà de frêles petites feuilles d’un beau vert
tendre. Nous arrivons au pied de l’imposante tour hertzienne de Ludres blottie
au milieu des grands arbres, et continuons dans une petite tranchée, un peu
plus loin une ancienne carrière fermée en 1920 d’où l’on extrayait le calcaire
qui prenait le même chemin que le minerai de fer. Enfin, nous arrivons au but
de notre rando : la cueillette des jonquilles, Jean Marie connait bien cet
endroit « secret ». Soudain au beau milieu d’un chemin l’ordre est
donné : rentrez dans le bois ! Un petit parcours du combattant à
travers les branches basses, les ronces en travers du chemin et enfin la
récompense des tapis de jonquilles, en quelques minutes chacun avait cueilli
son bouquet. Ça méritait bien une photo de quoi démontrer à ceux qui doutent, qu’il y a bien des jonquilles dans les bois de Vandoeuvre.
Bouquets dans le sac à dos, à la main, c’est
un cortège coloré qui fêtait le printemps et qui regagnait le point de
départ.
Merci Edith, Merci Jean marie.
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