le lac de la Maix 20 juillet 2020

une journée vosgienne au Lac de la Maix 20 juillet 2020

Nelly raconte 

Quelle bonne idée d’avoir choisi cette destination le jour où la température annoncée en plaine devait atteindre les trente degrés, sur les sommets vosgiens du Donon, l’air y est plus respirable. Nous étions une vingtaine ( 22 + 5 Mazaud )au rendez vous auquel que Jean Claude et Marie Thérèse les organisateurs nous avaient conviés à Vexaincourt. Ce joli village de la vallée de la Plaine situé à 376 mètres d’altitude, est entouré de forêts de résineux, de nombreux ruisseaux y descendent des hauteurs et notamment la Maix du même nom que celui du lac,  but de notre rando d’aujourd’hui. Le programme du jour est annoncé, montée au lac à travers la forêt. Le groupe s’élance …. A midi pile, nous arrivons à destination, et découvrons le lac dans son écrin de verdure à 678 mètres d’altitude.. C’est un des derniers lacs naturels de formation glaciaire du massif vosgien. C’est un lac mort, l’absence d’oxygène a anéanti toute vie, ni poissons, ni batraciens, ni plantes, si ce n’est que quelques nénuphars. 

La famille Mazaud  attend pour pique niquer avec nous, Amandine est contente de retrouver ses « copains » d’AIRPAS. Tout le monde s’installe, quelques bouteilles circulent dans les groupes. En guise de digestif, un petit tour sur les hauteurs pour les plus courageux, pour les autres, le tour du lac et découverte de la chapelle bâtie sur un ancien ermitage construit en 1070. On rapporte au lac de nombreuses légendes : le diable violoneux, le Seigneur de la Maix, Le Banc de la Vierge, le monstre du « LochMaix »  A chacun de choisir celle qui lui plait le plus. Puis c’est l’heure de redescendre, toujours en forêt, le sentier passe de la douceur d’un tapis herbeux à celui moins confortable recouvert de pierre ou de terre. Après un long périple de 5,750 km, nous apercevons à travers les arbres les premiers toits du village, si l’on ajoute, les 3,750 km du matin, et les 500 mètres de dénivelé, ce fut une journée bien remplie qui a ravi tout le monde.

Merci Marie Thérèse et Jean Claude.