la matinée à Préville Cimetiere ( pas en dessous, mais au dessus )
Le soleil perce à travers la légère brume matinale d’automne, Daniel Da Ponte historien nous attend à l’entrée principale du cimetière de Préville. Porte documents en bandoulière, dossier à la portée de la main, il est prêt pour nous guider à travers les belles allées, où un joli tapis de feuilles mortes, commence à les colorer d’or. Premières paroles avec une première question ! Qu’est-ce qu’un cimetière ?
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et notre guide de commencer : Du bas latin classique coemétérium, ce mot venant du grec ancien koïmeterion signifie « lieu où l’on dort » Et la déambulation commence…..en silence….. et très à l’écoute des explications. On apprend que les petits monuments ne sont pas des chapelles, mais des oratoires, que les monogrammes ne sont que des chiffres et que les enfeus sont des gisants encadrés et appliqués au mur. De quoi enrichir nos connaissances. Premier arrêt devant la stèle monumentale, de la famille Corbin, illustre commerçant ayant été les premiers à donner l’entrée libre dans ses magasins. Puis celle de Mathieu de Dombasle qui, en réalité se prénommait Christophe, Joseph, Alexandre. Puis, Virginie Mauvais bienfaitrice de la ville de Nancy, illettrée jusqu’à l’âge de 18 ans, fut ensuite institutrice pendant quarante ans, le général Drouot à qui les nostalgiques de Napoléon rendent hommage à chaque anniversaire au mois de mars, un peu plus loin le beau- père de Ségolène Royale. La famille Vilgrain repose dans une sorte de silo art déco. Les vitraux de Grüber, les portes en fer forgé de Jean Prouvé et les bas- reliefs, agrémentent joliment le monument de Gustave Simon, maire de Nancy de pendant la première guerre mondiale. Dans une allée, une tombe aux noms inconnus mais dont la base est le piédestal de la statue de Louis XV qui était sur la place Stanislas avant la Révolutions. Marie Marvingt a sa place aussi ici, la famille Corbin, Prouvé, Friant et bien sûr Emile Gallé…..mais là c’est la surprise pour tout le monde…. Une tombe toute simple, de l’herbe folle…..abandonnée ? …. Non il l’a voulu ainsi ! Puis un petit arrêt aussi au cimetière franco- allemand où des soldats de la guerre de 1870 reposent encore aujourd’hui. Une belle matinée culturelle au « Petit Père Lachaise » De Nancy. Merci à Béatrice et Daniel qui ont eu l’idée de nous proposer cette sortie.
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