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mardi, juin 03, 2014

ART NOUVEAU, CARRIERES ET ORCHIDEES A EUVILLE




Neuf heures, place de l’église à Euville (55), le soleil est là, l’air est frais, 30 personnes attendent le guide du jour, Monsieur Maillard ami de Pierre Saffroy. A peine arrivé, le programme de la journée annoncée, la première visite a commencé, elle est  consacrée à la mairie. Construite entre 1903 et 1907, fleuron de l’art nouveau, elle est aujourd’hui classée aux monuments historiques. L’architecte Henri Gutton  fit appel aux artistes de l’école de Nancy, Gruber et Champigneulle pour les vitraux, Eugène Vallin pour l’ébénisterie et Majorelle pour l’agencement. On admire un superbe meuble aux multiples casiers, des reproductions très réussies des chaises et tables art nouveau, on contemplera le plafond de la grande salle de réunion, sa cheminée et ses vitraux. Puis, c’est la visite de l’église de style « Roman décoré », elle date de la fin du 19 ème siècle. On découvre le confessionnal signé Vallin, à la croisée de deux voûtes, les armoiries du frère de Jeanne d’Arc, les orgues « factices » n’ayant jamais pu être terminées faute de moyens, le tableau de réservation des bancs, les vitraux de Champigneulle captant très bien la lumière, la chaire finement ciselée. Ensuite nous prenons la direction des Carrières, où après une explication sur les différents  modes d’exploitation de la pierre, nous prenons le chemin des différentes carrières pour se rendre compte sur place. Force est de constater que la nature a vite fait de reprendre ses droits. Une nature qui nous a tous ravis en nous offrant une quantité d’orchidées : ophrys mouche, orchis militaire, orphrys Abeille bicolore, et bien d’autres. Il fallait faire attention où l’on posait les pieds ! Après le pique nique de midi pris dans les anciens ateliers de la carrière, c’est une belle balade que nos hôtes nous ont proposée à travers bois, en bordure des carrières. Une belle journée qui s’est terminée autour du goûter traditionnel, on a même eu du mal à se quitter.

Encore un grand merci à Monsieur Maillard, à son épouse et bien sûr à notre ami Pierre (Saffroy) 





                                                      
EUVILLE  

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