celles de Patrick / Françoise
VIOMENIL – les Sources de la Saône et du Madon le 13 juin 2025 Ici la Saône est un ruisseau d’un mètre de large et le Madon un mince filet d’eau. C’est à leurs sources que nous allons nous rendre aujourd’hui sous la conduite de Daniel. La journée s’annonce chaude, mais notre itinéraire sera en grande partie à l’ombre des bois. La chaleur se fera tout de même ressentir sur les rares portions à découvert. Heureusement une légère brise fraiche viendra souvent l’atténuer et notre parcours sera jalonné de points d’eau rafraichissants. Après le petit déjeuner préparé par Béatrice nous allons parcourir quelques kilomètres dans les bois pour atteindre la source de la Saône en plein cœur de Vioménil. Elle jaillit sous un muret, s’écoule pendant quelques mètres sur un ruisseau pavé où nos marcheuses pourront se rafraîchir les pieds, avant d’alimenter le lavoir local et de s’évader ensuite dans la nature pour y vivre sa vie qui la mènera jusqu’à Lyon où elle ira rejoindre son grand frère le Rhône.
VIOMENIL – les Sources de la Saône et du Madon le 13 juin 2025 Ici la Saône est un ruisseau d’un mètre de large et le Madon un mince filet d’eau. C’est à leurs sources que nous allons nous rendre aujourd’hui sous la conduite de Daniel. La journée s’annonce chaude, mais notre itinéraire sera en grande partie à l’ombre des bois. La chaleur se fera tout de même ressentir sur les rares portions à découvert. Heureusement une légère brise fraiche viendra souvent l’atténuer et notre parcours sera jalonné de points d’eau rafraichissants. Après le petit déjeuner préparé par Béatrice nous allons parcourir quelques kilomètres dans les bois pour atteindre la source de la Saône en plein cœur de Vioménil. Elle jaillit sous un muret, s’écoule pendant quelques mètres sur un ruisseau pavé où nos marcheuses pourront se rafraîchir les pieds, avant d’alimenter le lavoir local et de s’évader ensuite dans la nature pour y vivre sa vie qui la mènera jusqu’à Lyon où elle ira rejoindre son grand frère le Rhône.
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Nous nous attardons un moment sur le site pour y profiter de la fraicheur avant d’aller découvrir la maison où Hervé
BAZIN a vécu quelques années et qui fait la fierté du village.
Les estomacs commencent à crier famine, c’est au creux du vallon St Martin à la « Roche aux Chevaux » que nous allons
nous installer pour casser la croûte. Le Madon coule là, à nos pieds, nous sommes au frais et à l’ombre. Des bancs,
tabourets, tables, ont été aménagés dans des troncs d’arbre pour notre plus grand confort. Notre guide nous offre
même l’apéritif (Gewurztraminer « vendanges tardives » s’il vous plait !!!). Nous aurons du mal à « déhotter » de
l’endroit tant nous nous y sentons bien. Mais nous avons encore du chemin à parcourir et plein de choses à voir, à
commencer par la grotte et la chapelle de l’Ermitage St Martin. C’est ensuite le « Cuveau des Fées ». La légende nous
dit que cette cuve creusée à même la pierre a été réalisée la nuit par les fées. La nuit, les fées utiliseraient le cuveau
pour laver leur voile blanc. Le cuveau est aussi devenu une « pierre à bébés ». Tous les bébés nés dans les environs
seraient baignés par les fées dans le cuveau avant d’être apportés aux mamans. Le sentier nous menant à cette curiosité
s’appelle d’ailleurs « le sentier de la Dame Blanche ».
Nous arrivons à la source du Madon en pleine forêt. Nous
approchons de l’été, son débit est réduit à sa plus simple expression en ce moment.
Nous gagnons Le Tolloy. Dans ce hameau subsistent les restes d’une ancienne verrerie fondée en 1517 par la famille
d'Hennezel. Au 18e siècle, la verrerie produisait essentiellement des bouteilles. En raison d’une pénurie de bois, les
fours n’étaient mis en service que pendant trois mois dans l’année, lors desquels 100 000 bouteilles étaient produites.
La verrerie employait environ vingt personnes. La production du verre fut définitivement arrêtée vers 1860. Au passage
nous pouvons encore faire quelques ablutions à la fontaine des lieux.
Il est temps de retrouver notre point de chute. Des boissons bien fraiches apportées par Pierre nous y attendent ainsi
que les friandises offertes par nos hôtes Béatrice et Daniel et un délicieux gâteau à l’orange préparé par Rolande.
Nous étions 11 et avons parcouru environ 18 kms. Nous n’avons pas trop souffert de la chaleur, l’eau étant présente à
de nombreux endroits.
Merci à Daniel !
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