Nous sommes accueillis en grandes pompes ce matin à GUINKIRCHEN par Marie-José l’épouse de notre guide du jour Christian NOEL. Brioche, pain d’épices, café, thé, bref de quoi nous donner des forces pour cette randonnée qui s’annonce humide, la pluie nous ayant accompagnés sur la route depuis Nancy. Par miracle elle ne durera pas longtemps, même si le ciel restera couvert et menaçant toute la matinée. C’est donc requinqués et déterminés que nous empruntons donc ce circuit des CALVAIRES au départ de GUINKIRCHEN, petit village mosellan non loin de Boulay, ancien fief de l’évêché et des comtes de Boulay. Non, nous ne sommes pas en Bretagne mais bien en Lorraine ! Le plus beau de ces calvaires est probablement celui de notre village de départ. Réalisé en pierre et datant du XVIII e siècle, dit calvaire de Burtin-Jeunhomme, il présente une scène de Crucifixion. Il s'agit d'un beau témoignage de piété populaire de cette époque. Autrefois, il se trouvait à proximité du moulin de Flasgarten, situé au nord-est du village. De ce fait, il porte également le nom de ce moulin à grains du XIII e siècle (calvaire dit de Flasgarten). Aujourd'hui, seul subsiste le calvaire, érigé en guise de dévotion par la veuve d'un meunier en 1757. Non loin de la sortie du village, la chapelle St Maurice dite « du choléra » annonce aussi la couleur puisque plusieurs édifices portant ce vocable jalonneront notre parcours. Calvaires, chapelles, Vierges en nombre, nous sommes dans un pays qui porte haut et fort sa chrétienté. La progression est un peu difficile ce matin, les chemins sont restés bien gras, comme tout le monde le dit « la terre n’en veut plus ». Mais pas de quoi nous abattre, la bonne humeur règne dans les rangs. Surtout qu’au bout des dix premiers kilomètres c’est l’instant tant attendu… le repas au resto. Nous sommes à ROUPELDANGE. Un bon menu nous attend. Nous sommes tous repus, tant et si bien que chacun a du mal à se lever de table pour retrouver les bâtons et le chemin. Le soleil va faire quelques belles apparitions cet après-midi. Nous longeons la Nied, la rivière locale qui est bien haute en cette saison. Même combat à notre retour, Marie-Jo nous attend avec un goûter à nous lécher les babines, tarte au fromage blanc et jus de pomme maison. Mais il est temps de remballer, la pluie fait sa réapparition au moment ou chacun se salue et se donne rendez-vous « à la prochaine ». Un grand merci à Christian pour cette belle randonnée qu’il a su agrémenter de commentaires historiques, pour le choix du restaurant et pour s’être fait accompagné de son épouse qui nous a chouchoutés au départ et à l’arrivée. Nous étions 18 marcheurs à parcourir ces 16.5 kilomètres.
Les photos de Pierre à Guinkirchen
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