Jean et Antoinette en ont eu l’idée, AIRPAS l’a concrétisée.
Au programme, une balade bien sûr, et devinez quoi ? Un diner
dansant ! Pour une fois les randonneurs ont du chausser les
escarpins !
Ils étaient 18 à se retrouver à 9 heures au bord de la
Moselle à Epinal. Il faisait frisquet, un vent glacial soufflait, certains ont
sorti le bonnet, les gants auraient même été bien utiles. Affrontant les
éléments, ils se sont rendus au lieu de rendez vous où notre guide nous
attendait. Après quelques généralités sur la ville, direction la basilique. Construite et consacrée au XIème siècle par le pape Léon
IX et remaniée au XIIIème siècle, elle devient le monastère des chanoinesses.
Elle mèle différents styles : gothique rhénan, champenois et bourguignon.
Puis c’est la visite à l’intérieur, quelques minutes d’adaptation sont
nécessaires pour que nos yeux s’habituent à l’atmosphère très sombre des nefs. Dédiée
à St Maurice, elle renferme les reliques de St Goërig, un magnifique tableau
représentant St Jean Pierre Fourrier qui
a beaucoup œuvré pour l’éducation des jeunes filles, une magnifique mise au
tombeau, des piliers très travaillés où sont sculptés, feuillage, personnages
et animaux, autant d’ornement représentant la signature des bâtisseurs. Nous
continuons vers le musée, où une superbe maquette de la ville ancienne
représente bien la délimitation les différents quartiers, toujours présents
actuellement. On y voit qu’Epinal a son « ile de la cité » hé
oui ! La visite se termine sur la place des Vosges où l’on admire les
différents styles des bâtiments qui l’entourent, puis c’est la place Pineau. Puis,
direction des palais de Congrés pour le repas dansant. A l’Accueil, les dames
reçoivent une rose, les hommes une bouteille de pétillant ! ça démarrait
bien. Puis les plats arrivent, tous aussi bons les uns que les autres, entre
les plats, un petit tour sur la piste, les uns ont valsé, d’autres se sont
déchainés sur un air de rock ‘n roll, beaucoup ont savouré un langoureux tango
ou autre boléro…. C’est presque à regret que nous avons repris le chemin du
retour.
Ce fut encore une belle journée.
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