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lundi, décembre 09, 2013

Malzéville le 9 décembre 2013

Nous sommes sur les terres de  Monique et Pierre qui nous reçoivent chaleureusement comme à l'habitude,
au départ du Jericho - 46 personnes sont présentes, il fait un temps merveilleux, presque trop doux pour la période ce qui en surprendra plus d'un . Pierre nous annonce comme il le fait depuis 10 ans un parcours parfaitement plat ( sauf une bosse d'une centaine de mètres ) et nous faisons semblant de le croire, car comme chacun sait , le plateau de Malzéville se trouve  plus bas dans une cuvette-
En résumé ça monte tout le temps ...... Mais la balade est pépère, 6 kms au total dans les petits jardins plutot calmes en  ce moment, avec la traversée de la "future" voie de contournement dite" l'arlésienne" dont l'achèvement nous est formellement  promis à chaque échéance électorale 

Notre guide nous racontera la Douera,  les petits jardins, les modestes carrés de vigne, et les vestiges d'un passé récent que constitue la Cure d'Air, qui commence à souffrir sérieusement des méfaits du temps .   
Cette belle balade se terminera vers 16 h 30 au chaud entre amis autour d'une bonne table ,  la fraicheur se faisant sentir trés vite en cette période - 
Merci à nos coaches du jour pour cette bonne journée ... 
 



Malzeville    et
sous le soleil de Malzeville

et pour ceux qui  s'intéressent à l'Art nouveau, quelques mots sur " la Cure d' Air "


La Cure d'Air Trianon :
Guinguette de Malzéville
75 , rue Pasteur 

Historique : L'édification de la Cure d'Air Trianon, ancienne 
guinguette de Malzéville
– La commande :
 M. Louis Royer, propriétaire du Grand Café du Point Central à Nancy, décide en 
1902 de créer une annexe estivale sur la côte de Malzéville, qui offre à une 
clientèle, surtout bourgeoise, des lieux de promenade, de loisirs et de restauration, 
d'une surface de 6656m² (cf. l'Annuaire de Meurthe-et-Moselle précise en 1904 : 
« grand restaurant à panorama unique dans un parc avec jeux et promenade »). 
L'établissement devient très vite populaire, il connaît un vif succès qui s'inscrit dans 
un contexte historique et économique précis.
– Le contexte historique et économique :
 Au sortir du cauchemar de la guerre de 1870, l'ancienne capitale des ducs de 
Lorraine rêve à un avenir qui pourrait la restaurer dans son lustre d'antan et la 
distinguer de ses rivales. Pour les Alsaciens-Lorrains, qui refusent la domination 
allemande dans les territoires annexés, Nancy incarne une espérance. La ville voit 
alors sa population augmenter rapidement grâce à son développement industriel et 
commercial. Les entrepreneurs, notamment, sont habités par la volonté 
d'entreprendre au nom du Progrès et de la Revanche. Parmi eux figurent des 
bourgeois possédant capitaux et compétences, cadres, ingénieurs, industriels, prêts à 
identifier déracinement et réussite par des signes neufs et forts. Nancy est alors une 
ville frontière dominée par une sensibilité patriotique forte, reprise par les artistes 
locaux : en effet, le chardon ou la croix de Lorraine illustrent ces valeurs de 
résistance. 
En 1901, Nancy s'impose comme la capitale de l'Est ; sa puissante industrie 
est essentiellement orientée vers la production de biens d'équipement et de 
consommation et constitue donc un atout essentiel pour mettre en pratique les 
relations art-industrie.


En ce début de XXe siècle, Nancy est aussi une ville ouverte et moderne où il
fait bon vivre. La population a soif de loisirs : le dernier lieu à la mode est l'Excelsior 
(propriété des brasseries de Vézelize), même si les cafés situés Place Stanislas 
restent les plus raffinés (la Rotonde dont les jardins connaissent un grand succès, le 
Grand café du Commerce, le café de la Comète...). En 1900, sous l'impulsion de 
l'abbé Girard, un complexe, connu sous le nom de la Cure d'Air Saint-Antoine, voit le 
jour sur les hauteurs de la ville pour profiter d'un air plus pur. Bâti sur les plans de 
l'architecte Emile Jacquemin, on y trouve des aires de jeux, un restaurant, des 
buvettes, une promenade et, surtout, un point de vue imprenable sur la ville. Le tout 
Nancy y vient par le funiculaire créé spécialement. Autres lieux à la mode : la 
brasserie Wagner et Demogeot, au terminus du vélodrome de Vandoeuvre du 
tramway nancéien, qui accueille près de 1600 personnes. Mais aussi la guinguette de 
l a C ure d'Air Trianon à Malzéville, chef d'oeuvre d'Art Nouveau 

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