Nous sommes sur les terres de Monique et Pierre qui nous reçoivent chaleureusement comme à l'habitude,
au départ du Jericho - 46 personnes sont présentes, il fait un temps merveilleux, presque trop doux pour la période ce qui en surprendra plus d'un . Pierre nous annonce comme il le fait depuis 10 ans un parcours parfaitement plat ( sauf une bosse d'une centaine de mètres ) et nous faisons semblant de le croire, car comme chacun sait , le plateau de Malzéville se trouve plus bas dans une cuvette-
En résumé ça monte tout le temps ...... Mais la balade est pépère, 6 kms au total dans les petits jardins plutot calmes en ce moment, avec la traversée de la "future" voie de contournement dite" l'arlésienne" dont l'achèvement nous est formellement promis à chaque échéance électorale
Notre guide nous racontera la Douera, les petits jardins, les modestes carrés de vigne, et les vestiges d'un passé récent que constitue la Cure d'Air, qui commence à souffrir sérieusement des méfaits du temps .
Cette belle balade se terminera vers 16 h 30 au chaud entre amis autour d'une bonne table , la fraicheur se faisant sentir trés vite en cette période -
Merci à nos coaches du jour pour cette bonne journée ...
Malzeville et
sous
le soleil de Malzeville
et pour ceux qui s'intéressent à l'Art nouveau, quelques mots sur " la Cure d' Air "
La Cure d'Air Trianon :
Guinguette de Malzéville
75 , rue Pasteur
Historique : L'édification de la Cure d'Air Trianon, ancienne
guinguette de Malzéville
– La commande :
M. Louis Royer, propriétaire du Grand Café du Point Central à Nancy, décide en
1902 de créer une annexe estivale sur la côte de Malzéville, qui offre à une
clientèle, surtout bourgeoise, des lieux de promenade, de loisirs et de restauration,
d'une surface de 6656m² (cf. l'Annuaire de Meurthe-et-Moselle précise en 1904 :
« grand restaurant à panorama unique dans un parc avec jeux et promenade »).
L'établissement devient très vite populaire, il connaît un vif succès qui s'inscrit dans
un contexte historique et économique précis.
– Le contexte historique et économique :
Au sortir du cauchemar de la guerre de 1870, l'ancienne capitale des ducs de
Lorraine rêve à un avenir qui pourrait la restaurer dans son lustre d'antan et la
distinguer de ses rivales. Pour les Alsaciens-Lorrains, qui refusent la domination
allemande dans les territoires annexés, Nancy incarne une espérance. La ville voit
alors sa population augmenter rapidement grâce à son développement industriel et
commercial. Les entrepreneurs, notamment, sont habités par la volonté
d'entreprendre au nom du Progrès et de la Revanche. Parmi eux figurent des
bourgeois possédant capitaux et compétences, cadres, ingénieurs, industriels, prêts à
identifier déracinement et réussite par des signes neufs et forts. Nancy est alors une
ville frontière dominée par une sensibilité patriotique forte, reprise par les artistes
locaux : en effet, le chardon ou la croix de Lorraine illustrent ces valeurs de
résistance.
En 1901, Nancy s'impose comme la capitale de l'Est ; sa puissante industrie
est essentiellement orientée vers la production de biens d'équipement et de
consommation et constitue donc un atout essentiel pour mettre en pratique les
relations art-industrie.
En ce début de XXe siècle, Nancy est aussi une ville ouverte et moderne où il
fait bon vivre. La population a soif de loisirs : le dernier lieu à la mode est l'Excelsior
(propriété des brasseries de Vézelize), même si les cafés situés Place Stanislas
restent les plus raffinés (la Rotonde dont les jardins connaissent un grand succès, le
Grand café du Commerce, le café de la Comète...). En 1900, sous l'impulsion de
l'abbé Girard, un complexe, connu sous le nom de la Cure d'Air Saint-Antoine, voit le
jour sur les hauteurs de la ville pour profiter d'un air plus pur. Bâti sur les plans de
l'architecte Emile Jacquemin, on y trouve des aires de jeux, un restaurant, des
buvettes, une promenade et, surtout, un point de vue imprenable sur la ville. Le tout
Nancy y vient par le funiculaire créé spécialement. Autres lieux à la mode : la
brasserie Wagner et Demogeot, au terminus du vélodrome de Vandoeuvre du
tramway nancéien, qui accueille près de 1600 personnes. Mais aussi la guinguette de
l a C ure d'Air Trianon à Malzéville, chef d'oeuvre d'Art Nouveau
lundi, décembre 09, 2013
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